Ôde comme du fond d'une autre réalité, M. de Carvalho
Se peut-il depuis ces temps immémoriaux où
le vent vous amorce,
où vous pleurez au fond des demeures inhabitées,
mesurant votre propre battement au battement
d’un coeur absent,
se peut-il que nul n’ait jamais songé
à composer l’ode qu’à l’instant j’écris
à la fine pointe du souvenir de ce gémissement
espacé dans la nuit ?